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Run Joey, run.

18 décembre 2013

Tout et son contraire.

J'veux du BONHEUR. Ouais, du bonheur, brut et violent. Je veux pas être contente, satisfaite ou encore joyeuse, je veux être HEUREUSE. J'veux respirer la joie de vivre par tous les pores de ma peau. J'veux exalter. 

J'veux du DESESPOIR. Ouais, du désespoir, profond et brutal. Je veux pas être triste, peinée ou encore morose, j'veux être DESESPEREE. J'veux respirer le désarroi le plus total par tous les pores de ma peau. J'veux exalter de douleur.

J'veux du PLAISIR. Ouais, du plaisir, vif et fulgurant. J'veux pas être contente, satisfaite ou encore comblée, je veux prendre du PLAISIR. J'veux respirer le plaisir par tous les pores de ma peau. J'veux exalter.

J'veux de la DOULEUR. Ouais, de la douleur, pénétrante et brûlante. J'veux pas avoir mal, souffir, ou encore avoir bobo, j'veux de la DOULEUR. J'veux respirer la douleur par tous les pores de ma peua. J'veux exalter.

Je veux tout et son contraire. J'suis indécise, ambivalente. J'peux pas choisir, ni trancher dans le vif, j'veux tout. J'veux pas de la demie mesure, surtout pas. J'veux l'absolu. Je veux vivre de passion, j'veux être consummée toute entière par mes émotions. J'me nourris des émotions puissantes. J'vois tout en blanc et noir, pas de demie teinte, pas de compromis, rien de tout ça. C'est l'absolu.

J'veux exalter de tout et son contraire.

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2 décembre 2013

Coming soon !

Je me suis lancée dans l'écriture de nouvelles il y a peu de temps et je souhaiterais partagé tout ça. J'en mettrai en ligne le plus vite possible. 

En attendant je vais vous en expliquer le principe.

Ce sont des tranches de vie, un moment précis dans la vie d'illustres inconnus dont on ne connait ni le nom ni l'âge. Ces histoires pourraient être celles de vos voisins, amis, parents. Nous ne connaissons que le strict nécessaire à la bonne compréhension de l'histoire. Comme quand on voit une interview ou la personne a le visage floutté. Les personnages qui composent mon récit sont flouttés, ils gardent un grand anonymat tout en se livrant sur une seule chose complètement. C'est un peu le paradoxe dans ces histoires courtes. 

Vous pourriez vous identifier à ces gens, ou pas. 

A bientôt !

5 août 2013

Les monologues du VAGIN.

 

 

 

Aujourd'hui j'ai commencé la lecture d'un monologue du vagin. Et je suis tombée sous le choc devant la peine que j'avais à utiliser ce mot et la honte qui en découlait. C'était comme si j'avais honte de ma propre féminité, comme si tout ce qui fait de moi une personne unique, différenciable, se retrouvait bafoué par le poids écrasant de cette société patriarcale. Je ne dénigre pas cette société, pas totalement, car elle découle du père. Et aujourd'hui mon père est bien encore le dernier rempart de la dernière digue que mon coeur et mon cerveau disposent pour se protéger de l'extérieur et d'eux-même.Mais là n'est pas la question. 

Quel est ce dogme qui me pousse à repousser ce que la nature m'a donné, pour me spécifier parmis la masse ? Pour m'accorder une identité, celle de la femme d'abord, puis ensuite la mienne. J'ai toujours du mal avec ce mot, dans mon élan le mot vagin allait se retrouver dénaturé, détourné par " cette partie de mon corps " mais non, il n'en sera pas ainsi. Mon vagin est unique, il ne ressemble à aucun autre, il a ses défauts, ses qualités, sa beauté subjective, en somme il n'est pas une partie de mon corps, ni un prolongement de moi, il est moi. Dans ce monologue là, on demande à la lectrice comment verait-elle son vagin se vêtir. 

En Louboutin. Les classiques, noires à la semelle rouge évidemment. Une bonne douzaine de centimètre de hauteur, j'aime me sentir grande.

On demande également si il était doté de la parole, que dirait-il ? 

C'est un club privé ici, circulez. ( Surtout les soirs de sortie où toute la gente masculine retrouve ses instincts les plus primitifs et vous dévoile trop expressement ce qu'ils ont derrière la tête. ) 

Ce n'est pas seulement une ode à mon vagin que je veux donner ici mais à ma féminité toute entière. A mes cheveux longs et noirs, à mes yeux verts, à mes seins, à mes jambes, à mes fesses, à mes pieds, à mes coudes, bref, je veux ME rendre hommage en tant que femme. A rendre hommage à chacune des femmes qui liront ceci ou qui liront les monologues du vagin. Nous sommes belles, ils sont beaux. 

Ne vous méprenez pas, je ne suis ni féministe ni engagée dans une quelconque lutte, je suis seulement une femme, ou bien suis-je en passe de le devenir ?, mais aujourd'hui, enfin, je veux remercier ce petit grain de beauté là en bas à droite qui me rend spéciale. 

Un petit entrainement ne fait jamais de mal, dîtes le, n'importe quand, tous les jours, dans toutes les situations, soyez fières.

Vagin !

 

Shaï'Yena

14 juillet 2013

Let her go.

Si vous saviez comme elle me manque. 

Chacune de ses mimiques est profondément inscrite dans ma mémoire, le son de sa voix résonne encore à mes oreilles. Comme si, finalement elle n'était pas partie s'exiler dans des contrées qui me sont inconnues. Comme si elle ne m'avait jamais laissée. Comme si nous étions toujours dans son appartement sous les toits dans la touffeur insupportable d'un été caniculaire. 

Et pourtant elle est partie. Et pourtant je n'ai jamais plus sentie son parfum sucré depuis sept ans, et pourtant je ne l'ai jamais plus serrée dans mes bras. 

Je l'ai laissée s'en aller à m'en briser le coeur.

Je l'ai laissée partir à m'en déchirer les entrailles.

Elle était mon rayon de soleil quand tout semblait si noir. Elle était le sourire qui me manquait. Elle était ma soeur, elle était mon âme soeur. Aujourd'hui nous sommes des inconnues.

Si vous saviez comme je lui en veux.

Où était-elle quand j'ai défailli, quand j'avais besoin qu'elle me prenne la main ? Où était-elle quand mon coeur connaissait des moments de joie pour les partager ? Où était-elle quand j'ai commencé à fumer, quand je me suis teint les cheveux pour la septième fois, quand mon petit ami m'a largué, quand j'ai accompli ce qu'on attendait de moi, quand j'ai échoué, quand je pleurais, quand je riais, quand tout simplement je vivais ? Qu'avait-elle de plus beau à vivre ? Qu'avait cet endroit que je n'ai pas ? J'aurai pu tout donné, mon amour, mon temps, mon argent, l'argent que je n'ai pas, le temps que je n'aurai jamais. J'aurais pu donné ma vie, j'aurai dû. 

Si vous saviez combien de fois je l'ai pleurée.

Reviens moi, ne pars plus, dis moi que tu m'aimes.

30 mai 2013

" Qu'est-ce donc qu'une mauvaise herbe sinon une

 

" Qu'est-ce donc qu'une mauvaise herbe sinon une plante dont on n'a pas encore découvert les vertus ? " - Ralph Waldo Emerson

 

J'aime cette phrase, j'aime le message qu'on y lit. 

J'aime à penser que je suis une mauvaise plante, qui attend seulement qu'une âme charitable me trouve des vertus.

 

 

                                                                                                                                                                        Shaï'Yena

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30 mai 2013

Un gène farceur.

Le bonheur ne tient pas à grand-chose, une rencontre, un moment, un souvenir, n’importe quoi. Mais il ne tient pas à grand-chose de l’ébranler, une rencontre, un moment, un souvenir, n’importe quoi.

Souvent, on se perd entre la frontière du bonheur, et ce qu’on pense nous rendre heureux. On s’applique à faire croire aux gens que ce sourire est vrai, que ce rire ne sonne pas faux et que nous sommes heureux. Et certaines fois, faire semblant deviens trop lourd, alors on tombe et il n’y a rien pour ralentir notre chute. On aimerait crier à l’aide, que quelqu’un nous entende, nous prenne par la main et nous dise que tout va bien. Mais quand on est resté silencieux longtemps, il nous ait impossible de dire qu’on souffre, qu’on a mal. Et puis, qui ça intéresserait ? Chacun à son propre fardeau, inutile d’en rajouter. Pourtant, des fois on aurait envie de hurler au monde qu’on se perd, qu’on ne sait plus très bien à quoi ressemble la joie, et qu’on a envie de savoir si quelqu’un sur cette planète ne daignerait nous montrer un peu ce qu’est ce que les gens appellent être « heureux ». 

On m'a dit que le bonheur se contenait dans un gène, j'ai parfois l'impression d'être génétiquement programée pour le malheur.

 

 

                                                                                                                                                                                 Shaï'Yena

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